

Paroles
Petite fille, aux temps trop incertain, Enfant fragile, aux rêves si lointains, Petite sœur, oh fleur de poésie Que Dieu te garde de ce monde flétri. Petite fleur, fragile papillon Que la laideur, ne fronce pas ton front Que les années qui soufflent sur ta vie Épargnent en toi, tes rêves utopies. Petite fille, toi tu regardes Au loin le ciel, s'en va dormant La nuit s'étire, le jour se lasse Tes rêves irisent le couchant. Là tu regardes, le jour s'attarde Sur les nuages du couchant, belle enfant. Tu imagines, tes mains s'animent Tu es la compagne des vents. Le jour s'attarde, et tu regardes Les ailes blêmes du couchant. Au ciels s'allument, rayons de Lune Dans tes yeux se noie le couchant, Belle Enfant. La nuit étire, Lune se mire Au lac bleuté, des jeunes ans. Le ciel opale, poudroie d'étoiles Tes rêves limbent le couchant.
© Pierre JURAMY