Fleur d'automne

Je me languis, sans vous ma jolie
Je m'alanguis tout seul en silence
Dans la froideur des ingrates nuits
Je pense à vous musique d'ennui.

Ma solitude encombrante amie
Le temps s'écoule, stupide et morose
Fantôme étrange, habillé de gris
Mon coeur s'afflige, au ciel assombrie.

Vos doux appâts, aux charmes exquis
À l'unisson que nos coeurs s'accordent
N'est-ce qu'un rêve ma si tendre amie
Votre jeunesse et mes cheveux gris

Mes années d‘automne, vos jours de printemps
Amenuiseraient le décompte absurde
Tout en estompant la rigueur du temps
Du compte à rebours de l'humain supplice.