Soleil Embrumé
1 mai 2025
C'est comme une noble prière,
Quand tout environnée de sons
D'une mélopée singulière,
L'âme s'embrase à l'unisson...
Loin d'un univers ,trop hostile,
Insipide et ennuyeux,
Aux Âmes mortes trop avides,
Matérialisme nauséeux.
Où le fragile se délite, en ce sombre environnement
Des corps meurtris, qui agonisent sous les regards indifférents
Réalité fétide, au brouillard tout poisseux
Quand le cœur se lamente, aux battements fiévreux
Sous la pâle lumière, d'un soleil embrumé
D'une aurore laiteuse engourdie de fumées.
Tes rêves, choses inertes, rongés par le néant
S'estompent et palissent, en se décomposant
D'une splendeur passée, fantômes surannés
Pleurent sur leur beauté, à jamais saccagée.