LA NUIT PASSE

29 septembre 2025

La nuit passe, enfouissant tes rêves

Aux étoiles lasses, clignent sur la grève

Le ciel d’encre se fond sur ton être

Les heures s’écoulent silencieuses et muettes.


Et toi, mystère étrange, fruit d’un immense hasard

Ephémère passant à l’esprit qui s’égare

Tes jours filent et se fondent en un pale destin

Où chaque heure s’écourte en un temps assassin.


La vie bat en tes veines, en maints fleuves de sang

Sur un papier de chair s’inscrit le fil du temps

Joies et maussades jours, filent leur crin d’argent

Et hasard guillotine tranche indifféremment.



Copyright1989 - Pierre JURAMY

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